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Chiffrement des mots de passe : En quoi cela consiste et comment cela fonctionne ?
À mesure que les entreprises migrent vers des environnements cloud, les employés doivent gérer plusieurs comptes sur une multitude de plateformes, chacun étant très probablement protégé par un mot de passe. Ces clés numériques représentent souvent (et parfois la seule) ligne de défense contre les accès non autorisés aux données sensibles, ce qui en fait une cible de choix pour les cybercriminels.
Mais à l’ère des cybermenaces toujours plus sophistiquées, disposer d’un mot de passe ne suffit plus : il faut s’assurer qu’il soit réellement sécurisé. C’est là que le chiffrement entre en jeu. Selon les prévisions, le marché du chiffrement des données devrait passer de 14,5 milliards de dollars en 2024 à 40,3 milliards d’ici 2032. Cette croissance annuelle notable de 16 % témoigne d’un besoin grandissant en solutions fiables pour protéger les informations numériques, en particulier les mots de passe.
Dans cet article, nous expliquerons ce qu’est le chiffrement, comment il fonctionne pour protéger les mots de passe et quelles bonnes pratiques les organisations peuvent adopter pour garder une longueur d’avance sur l’évolution des menaces.
Table des matières
- Qu’est-ce que le chiffrement ?
- Comment fonctionne le chiffrement ?
- Méthodes de chiffrement des mots de passe
- Hachage vs chiffrement : quelle est la différence ?
- Algorithmes de chiffrement courants
- Avantages du chiffrement des mots de passe
- Les bonnes pratiques en matière de chiffrement
- L’avenir du chiffrement de mots de passe
- Surveillez en continu les mots de passe faibles ou compromis
- FAQ
Qu’est-ce que le chiffrement ?
Le chiffrement est le processus qui consiste à convertir des données en un format codé, lisible ou accessible uniquement par une personne disposant de la clé de déchiffrement appropriée. L’objectif est de garantir que, même si des informations sensibles, comme un mot de passe, sont interceptées, elles restent illisibles et protégées contre tout accès non autorisé.
Aujourd’hui, le chiffrement est largement utilisé pour sécuriser les données au repos (stockées) et en transit (circulant sur les réseaux), notamment les mots de passe, les transactions en ligne, les e-mails et bien plus encore.
Comment fonctionne le chiffrement ?
Le chiffrement fonctionne à l’aide d’algorithmes pour transformer des données lisibles, comme un mot de passe, en un format illisible appelé texte chiffré (ou ciphertext). Cette transformation permet de sécuriser les informations sensibles, même si elles sont interceptées ou consultées sans autorisation. Pour lire les données d’origine, il faut disposer d’une clé de déchiffrement spécifique, qui permet de rétablir les informations brouillées dans leur forme initiale, appelée texte brut (plaintext).
Par exemple, supposons que votre mot de passe soit “Banana5Cloud9Mouse0”. Lorsque vous le saisissez dans un système utilisant le chiffrement, il est converti en une chaîne de caractères apparemment aléatoires comme “SxE1y8BIOSdAO/nSGwughmGeO0FN0E0YMIghibgA8Lk=”.
Cette chaîne chiffrée est ce qu’on appelle le texte chiffré et c’est elle qui sera stockée et transmise, plutôt que le mot de passe original. Ainsi, même si un hacker parvenait à voler cette donnée, il ne pourrait pas l’exploiter sans posséder la clé de chiffrement.
Méthodes de chiffrement des mots de passe
Il existe plusieurs types de chiffrement, chacun avec ses avantages et ses limites. Les deux méthodes les plus courantes sont le chiffrement symétrique et le chiffrement asymétrique.
Le chiffrement symétrique
Le chiffrement symétrique est la méthode de chiffrement la plus connue et la plus largement utilisée. Elle repose sur l’utilisation d’une même clé cryptographique pour chiffrer et déchiffrer les données. Autrement dit, l’émetteur et le destinataire doivent tous deux avoir accès à la même clé secrète pour échanger des informations de manière sécurisée. Cette méthode est généralement rapide et efficace, ce qui en fait un choix populaire pour traiter de grandes quantités de données.
Cependant, elle présente un défi majeur : le partage sécurisé de la clé entre les parties. Si la clé est interceptée lors de la transmission, l’ensemble du système de chiffrement peut être compromis, d’où l’importance cruciale de bien stocker et transmettre la clé secrète.
Le chiffrement asymétrique
Contrairement au chiffrement symétrique, le chiffrement asymétrique utilise deux clés distinctes : une clé publique pour chiffrer les données et une clé privée pour les déchiffrer. Comme son nom l’indique, la clé publique est accessible à tous, tandis que la clé privée reste strictement confidentielle.
Le chiffrement asymétrique est beaucoup plus sécurisé que le chiffrement symétrique, car les clés de chiffrement et de déchiffrement sont séparées. Cela élimine le besoin de partager une clé secrète via des canaux potentiellement non sécurisés. En revanche, cette méthode est nettement plus lente, ce qui la rend généralement inadaptée au chiffrement de gros volumes de données. Elle est donc principalement utilisée pour chiffrer de petites quantités de données, comme des clés ou des jetons d’authentification.
Hachage vs chiffrement : quelle est la différence ?
Le hachage et le chiffrement sont deux techniques utilisées pour protéger des données sensibles. Mais elles répondent à des objectifs différents et fonctionnent de manière fondamentalement distincte.
Le chiffrement est un processus réversible : il transforme des données lisibles en un format illisible et grâce à la clé adéquate, ces données peuvent être déchiffrées pour retrouver leur forme d’origine. Ce caractère réversible fait du chiffrement une solution idéale pour protéger des données qui doivent être consultées ou transmises en toute sécurité.
Le hachage, quant à lui, est une fonction à sens unique qui convertit des données (comme un mot de passe) en une chaîne de caractères de longueur fixe, appelée empreinte ou hash. Une fois les données hachées, il est impossible de revenir en arrière pour retrouver les données d’origine. C’est pourquoi le hachage est une méthode privilégiée pour le stockage sécurisé des mots de passe : il n’est pas nécessaire de les déchiffrer, il suffit de comparer les empreintes pour vérifier une correspondance.
Salage (Salting)
Bien que le hachage des mots de passe soit largement utilisé, il présente une faiblesse majeure : des mots de passe identiques produisent des empreintes (hashes) identiques. Cela signifie que si deux utilisateurs choisissent le même mot de passe, leurs valeurs hachées seront également les mêmes. Ce qui permet aux hackers de repérer facilement les mots de passe courants dans une base de données compromise.
Pour contrer cette vulnérabilité, on utilise une technique appelée salage (salting). Le salage consiste à ajouter une valeur unique et aléatoire à chaque mot de passe avant de le hacher. Ainsi, même si deux utilisateurs ont choisi le même mot de passe, leurs empreintes hachées seront totalement différentes.
Algorithmes de chiffrement courants
Un algorithme de chiffrement est un ensemble de règles et de procédures permettant de convertir un texte brut (plaintext) en texte chiffré (ciphertext). Il existe de nombreux algorithmes de chiffrement, certains plus largement utilisés que d’autres.
Voici quelques-uns des plus courants :
Advanced Encryption Standard (AES)
L’AES est un algorithme de chiffrement symétrique développé par le National Institute of Standards and Technology (NIST). Il est généralement considéré comme la référence en matière de chiffrement et est utilisé par le gouvernement des États-Unis pour la protection des données sensibles. L’AES chiffre les données à l’aide de clés de 128, 192, ou 256 bits, offrant ainsi un haut niveau de sécurité contre les attaques.
Secure Hash Algorithm 2 (SHA-2)
SHA-2 est une famille d’algorithme de hachage, dont le plus couramment utilisé est SHA-256. Conçu par la National Security Agency (NSA), SHA-2 a été développé comme successeur plus sécurisé de SHA-1. Il est utilisé dans de nombreuses applications, notamment pour le hachage des mots de passe, grâce à son haut niveau de sécurité.
Bcrypt
Bcrypt est un algorithme de hachage qui intègre automatiquement une valeur aléatoire unique à chaque mot de passe. Il utilise également un facteur de coût, qui détermine combien de fois le mot de passe est haché. Ce qui permet à l’algorithme de ralentir le processus de hachage et de résister aux attaques.
Triple Data Encryption Standard (3DES)
Le Data Encryption Standard (DES) est un algorithme de chiffrement symétrique développé dans les années 1970, autrefois considéré comme la référence en matière de sécurité. Le 3DES (ou Triple DES) en est une évolution, qui applique l’algorithme DES trois fois avec trois clés différentes. Bien que plus sécurisé que le DES d’origine, le 3DES est aujourd’hui considéré comme obsolète et a été largement remplacé par des algorithmes plus modernes, comme l’AES.
Rivest-Shamir-Adleman (RSA)
RSA est un algorithme de chiffrement asymétrique qui utilise une clé publique pour chiffrer les données et une clé privée pour les déchiffrer. Bien que cet algorithme existe depuis longtemps, il est toujours largement utilisé pour transmettre des données de manière sécurisée notamment dans le cadre des certificats SSL.
Message Digest 5 (MD5)
MD5 est un algorithme de hachage qui convertit n’importe quelle entrée en une valeur fixe de 128 bits, généralement représentée sous la forme d’un nombre hexadécimal de 32 caractères. Bien qu’il ait été largement utilisé par le passé, MD5 est aujourd’hui considéré comme peu sûr, car il est vulnérable aux techniques de piratage modernes. On le retrouve fréquemment dans les fuites de données et les bases de mots de passe compromises.
Avantages du chiffrement des mots de passe
Réduit les risques de fuites de données
Le chiffrement des mots de passe garantit que, même si un hacker parvient à accéder à une base de données, les identifiants volés restent illisibles et inutilisables sans les clés de déchiffrement. Cela réduit considérablement les chances qu’une violation entraîne la compromission de comptes utilisateurs.
Associé au chiffrement des mots de passe, des méthodes comme le chiffrement complet du disque “Full Disk Encryption (FDE)” permettent de renforcer encore la sécurité en protégeant l’ensemble du système de stockage. Ainsi, en cas de perte ou de vol d’un appareil, il devient pratiquement impossible pour un hacker d’accéder aux données sensibles.
Facilite la conformité aux normes légales et industrielles
Le chiffrement des mots de passe joue un rôle essentiel dans la conformité aux réglementations légales et aux normes sectorielles visant à protéger les données sensibles. Des réglementations comme GDPR et la HIPAA exigent des mesures de sécurité renforcées pour les informations personnelles et confidentielles, et le chiffrement est l’une des méthodes les plus recommandées pour répondre à ces exigences.
Renforce la confiance des utilisateurs
Le chiffrement renforce la confiance des utilisateurs en montrant que l’organisation prend la sécurité des données au sérieux et s’engage à protéger les informations sensibles, comme les mots de passe. Lorsqu’ils savent que leurs données sont chiffrées, les utilisateurs peuvent avoir l’assurance que, même en cas de violation, leurs informations personnelles ont moins de chances d’être exposées.
Protège contre les menaces internes
Les stratégies de sécurité se concentrent souvent sur la défense contre les attaques externes, mais les menaces internes (qu’elles soient intentionnelles ou accidentelles) peuvent être tout aussi dangereuses. Le chiffrement des mots de passe garantit que même les employés ayant accès aux bases de données ne peuvent ni consulter ni exploiter abusivement les mots de passe utilisateurs.
Les bonnes pratiques en matière de chiffrement
- Chiffrez toutes les données sensibles : il est essentiel de chiffrer l’ensemble des données sensibles pour assurer une protection complète de votre système. Les informations personnelles, les données financières ou encore les dossiers médicaux sont particulièrement prisés par les cybercriminels. Le chiffrement de ces données, qu’elles soient stockées ou transmises, réduit considérablement les risques de fuite en cas de violation de sécurité.
- Utilisez des algorithmes modernes et robustes : le choix de l’algorithme de chiffrement est déterminant pour garantir la sécurité des données. Les algorithmes anciens ou faibles comme MD5 ou SHA-1 sont aujourd’hui vulnérables et peuvent être facilement compromis avec des outils modernes. Il est donc recommandé d’utiliser des algorithmes récents et fiables, comme AES pour le chiffrement et bcrypt pour le hachage, afin d’assurer une protection efficace.
- Salage de mots de passe : le hachage seul ne suffit pas à protéger efficacement les mots de passe contre des attaques telles que les “rainbow tables” ou les “attaques par dictionnaire”. Avec suffisamment de temps et de ressources, des hackers peuvent parvenir à retrouver la valeur d’un mot de passe haché, surtout s’il s’agit d’un mot de passe courant. Pour se prémunir contre ce risque, chaque mot de passe doit être haché avec une valeur unique et aléatoire, ce qui le rend beaucoup plus difficile à décrypter, même s’il est identique à un autre.
- Sécurité multicouche : bien que le chiffrement soit une couche de défense essentielle, il ne suffit pas à lui seul à protéger contre les cybermenaces actuelles. Il est important de mettre en place une authentification multifacteur pour ajouter une étape de vérification supplémentaire, au-delà du simple mot de passe. L’application de politiques de mot de passe strictes, comme l’interdiction de la réutilisation de mots de passe ou le blocage de combinaisons courantes et prévisibles, contribue également à réduire le risque de compromission des identifiants.
- Surveillez les mots de passe faibles ou compromis : comme mentionné précédemment, bien que le chiffrement constitue une couche de défense essentielle, il n’élimine pas totalement le risque de vol de mots de passe. Les mots de passe faibles ou réutilisés peuvent être facilement craqués, même chiffrés. Il est donc crucial de surveiller activement l’utilisation de mots de passe faibles ou déjà compromis. Des outils comme Specops Password Auditor (en lecture seule et gratuit) permettent d’identifier ces vulnérabilités potentielles et d’y répondre avant qu’elles ne soient exploitées par des hackers.
L’avenir du chiffrement de mots de passe
Le monde numérique évolue à grande vitesse et malheureusement, les menaces progressent tout aussi rapidement. Le rapport 2024 de Verizon sur les violations de données révèle que près de 80% des attaques web sont liées à des mots de passe volés, soulignant l’importance pour les technologies de chiffrement d’évoluer au même rythme que les menaces qu’elles sont censées contrer.
Cryptographie post-quantique
Les ordinateurs quantiques sont des machines extrêmement puissantes, potentiellement capables, à terme, de casser les méthodes de chiffrement largement utilisées aujourd’hui, rendant ainsi une grande partie de la sécurité numérique actuelle obsolète.
C’est une perspective préoccupante. Heureusement, l’informatique quantique permet également d’envisager de nouvelles méthodes de cryptographie post-quantique, qui pourraient renforcer la sécurité. Ce domaine est en constante évolution, avec des experts explorant plusieurs pistes pour développer des algorithmes résistants aux attaques quantiques. Leur mise au point sera essentielle pour protéger les données sensibles à long terme, en particulier à mesure que les technologies quantiques progressent.
L’essor de l’authentification sans mot de passe
Alors que les entreprises cherchent à se prémunir contre les violations de données, l’hameçonnage (phishing) et d’autres cybermenaces, elles se tournent de plus en plus vers des méthodes d’authentification sans mot de passe. Le marché de l’authentification sans mot de passe devrait ainsi passer de 21,6 milliards de dollars en 2025 à 60,3 milliards d’ici 2032.
Les technologies biométriques, telles que la reconnaissance faciale ou l’empreinte digitale, illustrent clairement cette tendance. Ces méthodes offrent une expérience utilisateur fluide tout en réduisant considérablement les risques liés au vol d’identifiants, puisqu’il n’y a plus de mot de passe à intercepter ou à réutiliser. De même, les passkeys (ou clés d’accès) représentent une méthode d’authentification émergente qui permet de vérifier l’identité de l’utilisateur, souvent via des données biométriques, sans recourir à un mot de passe traditionnel.
Cependant, même dans un environnement sans mot de passe, le chiffrement reste un pilier essentiel de la sécurité numérique. Stocker ou transmettre des données biométriques non chiffrées pourrait exposer les utilisateurs à de graves atteintes à la vie privée, ces données étant uniques et impossibles à modifier une fois compromises. C’est pourquoi les systèmes d’authentification les plus avancés doivent impérativement reposer sur une base solide de chiffrement pour garantir une sécurité durable et inspirer confiance.
Surveillez en continu les mots de passe faibles ou compromis
Le chiffrement est indispensable pour protéger les données sensibles telles que les mots de passe, mais il ne peut pas empêcher les utilisateurs de réutiliser des mots de passe faibles ou déjà compromis. Même les algorithmes de chiffrement les plus robustes ne suffisent pas à prévenir une violation si un hacker utilise des identifiants déjà piratés.
C’est pourquoi il est essentiel de surveiller de manière proactive les mots de passe vulnérables ou compromis. Specops Password Policy avec Breached Password Protection analyse en temps réel les mots de passe utilisés dans votre environnement en les comparant à une base de données en constante évolution de plus de 4 milliards d’identifiants compromis, incluant ceux activement exploités dans des attaques actuelles.
Le service Breached Password Protection empêche l’utilisation de mots de passe interdits dans Active Directory, bloquant automatiquement les tentatives de création ou de réutilisation de mots de passe ayant fuité dans des violations de données. Le tout fonctionne discrètement en arrière-plan, appliquant votre politique de mot de passe sans perturber l’expérience utilisateur.
Vous souhaitez découvrir comment cela peut renforcer la sécurité de votre organisation ? Contactez-nous dès aujourd’hui pour une démo ou un essai gratuit.
FAQ
Le chiffrement des mots de passe est un processus qui consiste à convertir un mot de passe lisible (appelé “texte brut”) en un format illisible (appelé texte chiffré), à l’aide d’algorithmes cryptographiques. Ainsi, même en cas d’accès non autorisé aux données, le mot de passe reste inutilisable sans la clé de déchiffrement appropriée.
Le chiffrement est un processus réversible, utilisé lorsque les données doivent être consultées ou transmises de manière sécurisée. Le hachage, en revanche, est un processus irréversible : il est particulièrement adapté au stockage des mots de passe, car il n’est pas nécessaire de récupérer le mot de passe original, il suffit de vérifier qu’il correspond.
Le chiffrement symétrique utilise une seule et même clé pour chiffrer et déchiffrer les données. Il est rapide et efficace, ce qui le rend idéal pour chiffrer de grandes quantités de données. En revanche, le chiffrement asymétrique repose sur deux clés distinctes : une clé publique pour chiffrer et une clé privée pour déchiffrer. Ce procédé est plus sécurisé pour l’échange d’informations sur des réseaux peu fiables, mais plus lent, donc généralement utilisé pour de petits volumes de données, comme les clés ou les signatures numériques.
Le chiffrement des mots de passe aide à protéger les données en cas de vol, mais il n’empêche pas les violations de se produire. Il constitue une couche essentielle d’une stratégie de sécurité plus large, mais ce n’est pas une solution complète en soi.
Le chiffrement d’un mot de passe consiste généralement à le hacher à l’aide d’une fonction de hachage comme bcrypt. L’algorithme de hachage convertit le mot de passe en une chaîne de caractères de longueur fixe impossible à inverser, ce qui contribue à le protéger même en cas de compromission des données. Il est également courant d’ajouter une valeur aléatoire et unique à chaque mot de passe avant le hachage, afin de rendre beaucoup plus difficile pour des hackers de deviner les mots de passe par force brute.
(Dernière mise à jour le 13/06/2025)
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