Table of Contents

Outil gratuit d’audit d’Active Directory

Essayez-le maintenant
Cloud network graphic

Comment sécuriser les environnements cloud hybrides : les bonnes pratiques pour la sécurité des mots de passe dans le cloud

Table of Contents

À mesure que de plus en plus d’organisations adoptent une stratégie cloud-first ou des modèles hybrides, la gestion des identités et des accès (IAM) devient un enjeu de plus en plus complexe. Selon un rapport récent de Flexera, 89% des entreprises utilisent désormais une stratégie multi-cloud, combinant souvent cloud public, cloud privé et infrastructures on-premises.

Au-delà du simple déplacement des données et des applications, cette transition vers des environnements cloud et hybrides transforme également la manière dont les utilisateurs y accèdent. Les contrôles de sécurité traditionnels, conçus pour des systèmes centralisés et locaux, ne s’adaptent pas toujours efficacement à ces environnements distribués. Résultat : la sécurité des mots de passe dans le cloud devient une priorité croissante.

Dans cet article, nous analyserons les défis spécifiques liés à la sécurité des mots de passe dans ce contexte, puis nous partagerons des bonnes pratiques concrètes pour protéger les accès et renforcer la sécurité de vos environnements hybrides.

Comprendre les défis spécifiques des environnements cloud et hybrides

Les architectures cloud et hybrides décentralisent l’infrastructure, élargissant ainsi la surface d’attaque et la rendant plus complexe à protéger. La gestion uniforme de la sécurité des mots de passe devient alors plus difficile, ce qui peut créer des failles exploitables par les cybercriminels.

Voici les principaux défis que l’on peut citer :

  • Multiplicité des fournisseurs d’identité : les organisations s’appuient souvent sur une combinaison de solutions telles qu’Entra ID, Okta, AWS IAM, ainsi que des systèmes hérités. Cela entraîne facilement des politiques de mot de passe incohérentes, difficiles à harmoniser et à contrôler pour les équipes informatiques et sécurité.
  • Outils SaaS tiers: certaines applications cloud externes ne s’intègrent pas correctement avec les systèmes IAM centraux, créant des silos d’identités isolés, plus difficiles à superviser et à sécuriser.
  • Modèles de responsabilité partagée : lorsque vous utilisez les services cloud, une partie de la sécurité incombe au fournisseur. Toutefois, vous êtes toujours responsable d’une partie de la sécurité dont, la protection des accès à ses applications et à ses données.

Pourquoi la sécurité des mots de passe dans le cloud est-elle essentielle ?

Des mots de passe faibles, réutilisés ou compromis restent l’une des causes principales des violations de données. Selon, le rapport de 2025 Data Breach Investigations de Verizon 88% des attaques visant des applications web basiques impliquaient l’utilisation d’identifiants volés.

Le risque est encore plus élevé dans les environnements hybrides, où de nombreuses organisations fédèrent leur Active Directory on-premises avec des fournisseurs d’identités cloud pour activer le Single Sign-On (SSO). Si cette approche simplifie l’accès, elle augmente aussi le périmètre d’exposition : lorsqu’un compte AD interne est compromis, l’attaque peut s’étendre au cloud via la fédération des identités, offrant ainsi aux cybercriminels un point d’entrée sur plusieurs systèmes.

C’est pourquoi la mise en place de mesures robustes et efficaces de sécurité des mots de passe dans le cloud est indispensable pour toute organisation, qu’elle soit entièrement basée à 100% sur le cloud ou hybride sur un système on-prem. Lorsqu’elle est bien réalisée, une telle stratégie permet de :

  • Prévenir les violations de données en réduisant la surface d’attaque liée aux identifiants faibles ou compromis.
  • Soutenir une approche Zero Trust, en renforçant l’identité comme périmètre de contrôle principal.
  • Répondre aux exigences de conformité comme le RGPD, l’HIPAA, et le NIST, qui imposent des pratiques sécurisées en matière d’authentification et de gestion des mots de passe.
banned passwords
Combien de comptes utilisent des mots de passe compromis ?

Les bonnes pratiques pour la sécurité des mots de passe dans les environnements cloud et hybrides

Dans le cloud, les mots de passe constituent la première ligne de défense contre les accès non autorisés et les attaques basées sur les identifiants. Des politiques fragmentées ou l’absence de MFA (authentification multifacteur) créent des opportunités que les hackers peuvent exploiter. Pour renforcer la résilience, les organisations doivent adopter une approche unifiée et proactive de la protection des mots de passe sur l’ensemble de leurs environnements.

1. Imposer des politiques de mots de passe sur tous les environnements

Des politiques de mots de passe disparates sont l’une des vulnérabilités les plus courantes (et les plus faciles à éviter) dans les environnements cloud et hybrides. Lorsqu’un fournisseur de cloud et un système on-prem appliquent des règles différentes, les hackers ciblent toujours le maillon le plus faible, souvent une application SaaS mal gérée ou un système hérité obsolète.

Les organisations doivent mettre en place des politiques de mots de passe unifiées, appliquées de manière cohérente sur l’ensemble des fournisseurs d’identité : qu’il s’agisse d’Active Directory, d’Entra ID, ou encore d’une solution RH hébergée dans le cloud. Cela inclut notamment :

  • Utiliser des passphrases robustes et complexes : en plus d’être plus facile à mémoriser, une passphrase comme “CoffeeMonkeyEmotion&” est bien plus résistante aux attaques par force brute qu’un mot de passe classique du type “P@ssw0rd123”.
  • Bloquer les mots de passe compromis ou trop courants : les hackers s’appuient fréquemment sur des techniques comme le credential stuffing ou les attaques par dictionnaires, en exploitant des listes de mots de passe déjà connus. Autoriser ce type de mots de passe constitue un risque immédiat. Par exemple, dans un environnement Active Directory, une solution comme Specops Password Policy avec Breached Password Protection, permet de bloquer l’utilisation de plus de 4 milliards de mots de passe compromis. Inscrivez-vous ici pour une démo gratuite.

2. Mettre en place une gestion centralisée des identités et des accès (IAM)

La plupart des organisations utilisent aujourd’hui un mélange d’applications cloud natives, de services SaaS tiers et de systèmes on-premises traditionnels. Sans un contrôle centralisé, la visibilité est réduite en raison de la fragmentation de la gestion des mots de passe, ce qui laisse passer des identifiants faibles ou non gérés.

Les solutions IAM centralisées comblent cette lacune en s’intégrant à plusieurs environnements, offrant une vue unifiée et une application cohérente des politiques de sécurité. Elles permettent aux équipes cybersécurité de déployer des règles homogènes sur l’ensemble des systèmes connectés, tout en surveillant de près l’hygiène des mots de passe.

Il est important de noter que, dans de nombreux environnements hybrides, Active Directory (AD) reste encore largement utilisé comme référentiel d’identités principal. Cependant, ses contrôles par défaut sont souvent trop permissifs : AD accepte généralement des mots de passe « complexes » en apparence, mais faibles dans la pratique (ex. Password1234). Cela crée une vulnérabilité, même lorsque l’IAM est centralisé.

Pour combler ces failles, les organisations doivent renforcer leur infrastructure IAM avec des solutions d’application avancée des politiques de mots de passe et des outils de sécurité complémentaires. Des solutions comme Specops Password Policy permettent de mettre en œuvre des exigences de mot de passe plus strictes, adaptées aux menaces réelles, dans les environnements hybrides.

3. Activer l’authentification multifacteur (MFA)

Même le mot de passe le plus robuste peut être compromis. C’est pourquoi la MFA doit constituer un prérequis de base pour sécuriser les accès, en particulier dans les environnements cloud ou hybrides, où les défenses périmétriques traditionnelles du réseau sont moins pertinentes.

La MFA ajoute une deuxième (voire une troisième) couche de vérification, reposant sur au moins deux des trois facteurs suivants :

  • Quelque chose que vous savez : mot de passe ou code de sécurité.
  • Quelque chose que vous possédez : clés physiques (USB, cartes d’accès, smartphone, etc.).
  • Quelque chose que vous êtes : données biométriques (empreintes digitales, reconnaissance faciale, etc.).

Dans un contexte cloud, la MFA permet de réduire significativement les risques liés au phishing, au credential stuffing ou encore aux attaques par force brute, notamment pour les accès à distance ou les comptes à privilèges. Ainsi, même si un attaquant parvient à voler un mot de passe, il ne pourra pas accéder aux systèmes protégés par une MFA activée.

Cependant, la MFA n’est pas une solution miracle. Les utilisateurs peuvent perdre leur jeton physique, changer de terminal ou rencontrer des difficultés techniques, ce qui entraîne souvent un retour au mot de passe lors de la récupération d’accès. Sans mécanismes sécurisés d’auto-récupération ou un contrôle rigoureux du service desk, ces scénarios peuvent réintroduire des vulnérabilités. C’est pourquoi il est essentiel d’associer la MFA à des procédures de récupération de comptes sécurisées, afin d’empêcher les attaquants de contourner les protections via l’ingénierie sociale ou des processus de réinitialisation faibles.

4. Renforcer les réinitialisations de mots de passe avec une vérification sécurisée

Une vulnérabilité critique, souvent négligée dans la sécurité des mots de passe cloud, réside dans le processus de réinitialisation. Trop fréquemment, ce mécanisme repose sur des agents du helpdesk qui vérifient l’identité de l’utilisateur et réinitialisent les identifiants… parfois simplement par téléphone.

Des groupes comme Scattered Spider exploitent activement cette faiblesse en utilisant des techniques d’ingénierie sociale pour manipuler les agents du support et obtenir des réinitialisations non autorisées, allant même jusqu’à contourner la MFA. Une fois cet obstacle franchi, les attaquants peuvent accéder aux portails cloud, effectuer des mouvements latéraux et compromettre un large éventail de systèmes connectés.

Specops Secure Service Desk permet de combler cette faille en imposant une vérification stricte de l’identité de l’utilisateur avant toute réinitialisation de mot de passe. L’outil s’intègre avec de nombreux services d’identité ainsi qu’avec des solutions de service desk comme Service Now et Jira. Il est également compatible avec les environnements on-premises, hybrid et Entra ID, garantissant une sécurité homogène des réinitialisations dans tous les contextes. Réservez votre démo ou essai aujourd’hui pour le découvrir en action.

Aidez votre helpdesk à vérifier l'identité des utilisateurs, appliquer l'authentification, déverrouiller les comptes en toute sécurité et réinitialiser les mots de passe.

5. Mettre en place des options d’auto-réinitialisation des mots de passe

Les tickets liés aux mots de passe, en particulier les réinitialisations, représentent une charge constante pour les équipes informatiques. Selon Gartner 40% des appels au helpdesk concernent les mots de passe et Forrester estime que chaque réinitialisation coûte en moyenne 70 $.

Déployer des outils d’auto-réinitialisation des mots de passe (SSPR) permet de réduire considérablement cette charge tout en améliorant l’expérience utilisateur. Dans les environnements cloud, où les collaborateurs peuvent être distants ou travailler dans des fuseaux horaires différents, disposer d’un processus fluide et sécurisé de réinitialisation est essentiel pour limiter les interruptions d’activité et éviter le recours à des pratiques non sécurisées.

Notre solution, Specops uReset, permet aux utilisateurs de réinitialiser en toute sécurité leurs mots de passe Active Directory et Entra ID, depuis n’importe quel endroit, appareil ou navigateur. Elle s’appuie sur plus de 20 fournisseurs d’identité (dont Duo, Microsoft Authenticator, Okta, Entra ID, etc.). Essayez ici uReset gratuitement.

6. Surveiller les outils de synchronisation des mots de passe détecter les vulnérabilités

Dans les environnements hybrides, des outils de synchronisation comme Microsoft Entra Connect jouent un rôle clé pour relier les annuaires on-premises aux plateformes d’identité cloud. Ces outils permettent une expérience de connexion fluide en synchronisant les identifiants, mais ils peuvent également introduire des zones d’ombre en matière de sécurité s’ils ne sont pas surveillés de près.

Pour réduire les risques, il est recommandé de restreindre l’accès aux serveurs de synchronisation et les surveiller activement pour détecter toute modification non autorisée et d’auditer régulièrement les journaux de synchronisation, afin de vérifier quels comptes et quels changements de mots de passe circulent entre les environnements. Des solutions comme Microsoft Entra Connect Health facilitent ce suivi, en permettant de contrôler l’état de la synchronisation et de détecter d’éventuelles anomalies.

Comment intégrer de manière sécurisée la MFA aux services cloud

La MFA est indispensable dans tout modèle de sécurité cloud ou hybride. Elle réduit considérablement le risque lié aux mots de passe compromis et constitue un élément central pour répondre à de nombreux cadres réglementaires, notamment NIST et CJIS.

Voici quelques bonnes pratiques pour intégrer la MFA de manière fluide et sécurisée dans les services cloud :

  • Méthodes modernes de MFA : privilégiez des méthodes actuelles, comme les codes à usage unique via une application d’authentification, plutôt que l’authentification par SMS, jugée moins sécurisée. Par exemple, Specops Secure Access ajoute une couche MFA supplémentaire en permettant aux utilisateurs de s’authentifier via la biométrie ou des notifications push grâce à l’application mobile Specops:ID. Essayez-le gratuitement ici.
  • Cohérence : comme pour les politiques de mots de passe, veillez à ce que les règles MFA soient appliquées de façon homogène dans tous les environnements. Les systèmes on-premises et les applications cloud doivent, dans la mesure du possible, suivre les mêmes exigences MFA.
  • Politiques adaptatives : la MFA n’est pas forcément nécessaire à chaque connexion, mais elle est cruciale dans certains cas : première connexion à un service, connexion depuis un nouvel appareil ou une nouvelle localisation, ou accès à des comptes sensibles (données confidentielles, informations financières, etc.). Les politiques adaptatives permettent de déclencher la MFA en fonction de signaux comme l’adresse IP, l’état du terminal ou un comportement utilisateur inhabituel.

Comment sécuriser les gestionnaires de mots de passe cloud

Les recherches montrent de manière récurrente que, malgré l’importance cruciale d’utiliser des mots de passe uniques pour assurer une sécurité efficace, de nombreux utilisateurs ont tendance à réutiliser le même mot de passe sur plusieurs comptes. La principale raison reste la commodité : une étude de LastPass a révélé que 42 % des répondants privilégiaient un mot de passe facile à retenir plutôt qu’un mot de passe sécurisé.

Les gestionnaires de mots de passe cloud constituent une réponse efficace à ce problème, en aidant à éliminer la réutilisation des mots de passe. Ils facilitent également le partage sécurisé des identifiants entre collaborateurs et garantissent un accès protégé aux outils tiers.

Cependant, un gestionnaire de mots de passe n’est efficace que s’il est utilisé de manière responsable et sécurisée. Voici quelques bonnes pratiques à adopter :

  • Choisir un fournisseur réputé : optez pour un gestionnaire ayant un historique de sécurité solide. Idéalement, il doit faire l’objet d’audits réguliers par des tiers, publier une documentation de sécurité transparente et n’avoir aucun antécédent de fuite de données. Un fournisseur fiable propose également des mises à jour rapides et prend en charge l’intégration avec votre infrastructure d’identité existante.
  • Garantir des standards de chiffrement robustes : le gestionnaire doit assurer un chiffrement de bout en bout via un algorithme reconnu comme AES-256. Vous devez aussi adopter une architecture zero-knowledge, pour garantir que même le fournisseur n’a pas accès à vos données.
  • Utiliser un mot de passe maître robuste et unique : le mot de passe maître protège l’intégralité du coffre-fort contenant les identifiants. Il est donc essentiel qu’il soit robuste et hautement sécurisé. Dans un contexte entreprise, des solutions comme Specops Password Policy permettent d’imposer des règles strictes (blocage des mots de passe compromis ou faibles, exigences de complexité, etc.). Vérifiez également la compatibilité du gestionnaire avec vos plateformes d’authentification.
  • Activer la MFA : conformément aux recommandations du NCSC, la MFA doit être activée sur tout compte de gestionnaire de mots de passe. Ainsi, même si le mot de passe maître est compromis, les attaquants ne pourront pas accéder au coffre-fort.

Renforcer la sécurité des mots de passe cloud avec Specops Password Policy

Active Directory est fréquemment utilisé pour fédérer l’accès aux services cloud tiers. Cette gestion centralisée des identités présente de nombreux avantages, tant en termes de sécurité que d’expérience utilisateur. Cependant, elle peut aussi avoir des conséquences dévastatrices en cas de compromission des identifiants Active Directory : tous les services cloud connectés deviennent alors vulnérables.

Specops Password Policy apporte une ligne de défense essentielle pour protéger vos identifiants Active Directory. Grâce au service intégré Breached Password Protection, vous pouvez bloquer en continu plus de 4 milliards de mots de passe compromis, aussi bien en environnements on-premises qu’hybrides. Les utilisateurs bénéficient en outre de retours dynamiques lors de la création de leurs mots de passe, les guidant vers des choix conformes aux standards de sécurité.

Vous souhaitez en savoir plus sur la façon dont Specops Password Policy peut renforcer la sécurité de vos mots de passe dans le cloud ? Inscrivez-vous dès aujourd’hui pour une démonstration en direct.

(Dernière mise à jour le 22/08/2025)

Back to Blog

Related Articles


Outil gratuit d’audit d’Active Directory